TRADITIONS
La viticulture et l’Appellation d’Origine Contrôlée (A.O.C)
Le nom de Saint Georges d’Orques évoque à lui seul des souvenirs œnologiques qui ne sont pas sans relation avec la nature spéciale du sol. La spécificité du crû prend aussi sa qualité dans la particularité minéralogique.
Le premier Consul en place en 1756, dit : « Qu’il est dans l’intérêt de la communauté que chaque habitant et particulier donne des soins et des attentions pour faire du bon vin, soit pour s’en procurer plus facilement la vente que pour conserver la bonne réputation du vin du crû du terroir ».
Déjà beaucoup de soins étaient apportés à la conservation de la réputation du vin produit sur le tènement de Saint Georges d’Orques.
En 1777, un différend opposait le Sénéchal (commandant d’armée qui rendait justice au nom du Roi) et le Consul (Procureur du Roi) au sujet d’un marquage de vin d’un particulier. Le Consul ayant pris toutes les mesures nécessaires pour empêcher que du vin récolté hors du terroir de Saint Georges, ne soit vendu sous sa dénomination.
Les vins des Saint Georges rentrent dans l’histoire, avec la venue en 1787, de Thomas Jefferson, alors ambassadeur des États-Unis en France. Lors de ce périple régional, au cours duquel il lie gastronomie, recherche scientifique et pratique, il apprécie le cru Saint Georges. Après son élection à la présidence des États-Unis d’Amérique, il le fit servir à sa table.
Les plants qui produisaient l’excellent vin de Saint Georges d’Orques à la fin de XVIIIe et du commencement du XIXe siècle, ont aujourd’hui disparu.
Après les ravages du phylloxéra (1870), les propriétaires Saint Georgiens se sont souciés de reconstituer leur vignoble. Sans hésitation, ils replantent en plants américains, leur énergie et persévérance seront couronnées de succès.
Saint Georges d’Orques, est alors, la commune la plus avancée du département, en ce genre de plantations.
Au vu des bons résultats obtenus, de nombreux propriétaires de la région, viennent visiter, au moment des vendanges, les vignes de la commune. Ils repartent convaincus que les plants américains peuvent, en peu d’années, permettre un renouvellement satisfaisant du vignoble.
En faisant face à tous les obstacles et à toutes les déceptions, les vignerons Saint Georgiens ont par leur persévérance relevé et sauvé un cru de renom.
Le Taureau
En Languedoc-Roussillon, de Beaucaire à Béziers, le taureau, clé de voûte de diverses manifestations, est roi. Cet animal impressionnant n’est pas seulement un produit de l’élevage local, il fait partie de la culture des habitants de notre région. De février à octobre, il est de toutes les fêtes. Dès les beaux jours, débutent “les lâchers des taureaux” dans les rues : “abrivados”, “bandidos” ou “encierros”, annoncés par l’explosion d’une bombe. Les plus courageux des spectateurs poursuivent ou se font poursuivre par les bêtes lancées au galop, au rythme des sabots qui claquent sur l’asphalte. Parfois, l’un des taureaux est attrapé et séparé de son troupeau. Relâché, il essaie alors de rejoindre ses congénères qui, eux, sont escortés par des gardiens à cheval que l’on nomme …
La Course Camarguaise
Suite logique à ce préambule, la “course camarguaise” oppose dans une arène des hommes vêtus de blanc à un taureau. Pour ces “razeteurs”, le jeu consiste à décrocher des cornes de l’animal des attributs dotés de prix. L’art est difficile. Il réclame courage, précision et rapidité. Autant de qualités qui ont valu à la course camarguaise d’être reconnue comme sport à part entiére, en 1975. Comme le football ou le cyclisme, elle a ses vedettes.
Ainsi, de mars à la mi-novembre, chaque année, environ 700 courses se déroulent dans les arènes les plus prestigieuses (Nîmes, Arles …) mais aussi dans celles, plus modestes, des villages. Toutes rassemblent les fervents de cette religion qui a pour dieu, le taureau.
Arènes municipales – Michel LAURENS
A Saint Georges d’Orques, les premières manifestations taurines se sont déroulées en 1949, dans « un plan de charrettes » édifié sur une partie de l’actuel terrain de football.
En 1959, avec le concours du conseil municipal, et la volonté d’une poignée de passionnés, les arènes s’installent sur le site actuel. Grâce à l’action conjugué des nombreux « aficionados » bénévoles et l’aide financière de la commune, les arènes prendront, au fil du temps, l’aspect que l’on connaît aujourd’hui.
En 1981, elles sont baptisées – arènes « Michel Laurens », du nom d’un membre très actif.
Café du Marché – Grand’rue
34680 – Saint Georges d’Orques
Web : www.club-taurin-le-trident.fr
Fierté du village, ce sport traditionnel a acquis ses lettres de noblesse avec Léopold Bellas, célèbre figure locale et internationale de ce sport. Aujourd’hui le nouveau terrain de tambourin – porte d’ailleurs le nom de celui qui fut le capitaine de l’équipe de France en 1955.
Terrain de tambourin – Léopold BELLAS
La place de la mairie sera le terrain des premiers échanges du jeu de balle au tambourin (1905). Par la suite, les rencontres se dérouleront sur l’espace qui accueille aujourd’hui les arènes.
Vers 1945, un terrain de tambourin en terre battue est implanté en partie sur l’actuelle avenue d’Occitanie. En 1960, il est définitivement réalisé sur son site actuel et goudronné en 1974.
En 2006, il est baptisé – terrain de tambourin « Léopold BELLAS », célèbre figure régionale et internationale de ce sport. Il fut le capitaine de l’équipe de France qui a affronté l’Italie au championnat de 1955.
Aujourd’hui, le nouveau terrain de tambourin en terre battue qui porte encore le même nom est situé entre le Centre Communal des Rencontres et le nouveau terrain de football synthétique.
1 rue du Piolet
34680 – Saint Georges d’Orques
GSM : 06 14 34 16 81
Courriel : scsg.tambourin@free.fr
Web : http://scsg.tambourin.free.fr/